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Autrement dit

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Atelier hybride, Matière Cosmique est issu de la collaboration de Sarah et Hugo, architectes polyvalent.es, engagé.es pour une pratique durable, inclusive, à visage humain. Nous voyons dans les matériaux naturels et de réemploi une dimension magique, que nous nommons, la matière cosmique!

nous construisons

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un manifeste

Les urgences qui assaillent la planète : climatiques, sociales, politiques ou économiques doivent mobiliser les architectes et urbanistes à œuvrer pour la mise en place de solutions locales face à un chaos global. Notre devoir d'agir est d'ordre éthique et non dogmatique, alors mettons l’orgueil de côté et unissons nos forces pour rendre le monde humain plus vivable.

des sentiments

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conscient..e

Prendre le pouls du monde, de ses énergies, des vibrations. Dialoguer, questionner, discuter, rigoler, pleurer, travailler, dormir, payer, manger, ranger, lutter, douter, dompter, braver, plier, rompre, renaître, semer, observer, respecter, ralentir, doucement, voir que l'on n’est pas seul.e, être humble, avoir peur, accepter les différences, n’avoir d’autres buts dans la vie, que de vivre.

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Archiculture : Manger-Dormir

 

Agritecture

C’est un peu comme si l’architecture et l’agriculture mettaient au monde des jumeau..elles : l’agritecture et l’archiculture.

Elles même donnant naissance à des agritecteur..rices et archiculteur..ices, en interaction avec le vivant, conscients des saisons, de la fertilité des sols, des précipitations, soucieux..euses des bourrasques de vents, à l’affut du soleil et toujours à l’écoute du climat.

Il est même possible de voir certain..es de ces spécimens danser avec les papillons de nuits, car la lune aussi mérite son attention! C’est avec elle que se compose les rythmes de la vie, des marées aux dents de bébés.

 

Villageois..e

L’agritecteur..ice compose avec l’eau et la lune, avec le sol, la roche et la matière organique.

L’archiculteur..ice intègre le cosmos dans le contexte de projet. Des rayons du soleil à l’atome, du feux à l’énergie, des étoiles aux écrans bleus… mais toujours dans le fonds des yeux.

Cette vision hybride de notre profession est l’expression d’une relation quasi symbiotique entre l’art de bâtir et celui de nourrir, autrement dit, entre manger et dormir.

 

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Faire Paysage

 

Faire paysage, s’est faire équipe, construire avec l’intelligence du monde vivant, riche de savoirs accumulés, parfois depuis des millions d’années.

Il n’y a qu’à se laisser bercer par le bruit du vent dans les arbres en regardant cohabiter les nuages, puis les feuillages et aussi dans la clarté de l’aurore, ces vallons fleuries aux chemins odorants, peuplés d’innombrables créatures, de toutes formes, de toutes couleurs, qui rampent, qui courent, qui marchent, qui poussent, qui grimpent, qui piquent, qui volent…

Faire cela puis après ne rien faire. Sortir des carcans de l’individualisme, apprendre à cohabiter avec le monde vivant, parce qu’aujourd’hui cohabiter est une urgence totale.

Faire paysage c’est adopter une vision à même de déconstruire une perception du monde humain qui se placerait au dessus du monde vivant. D’affronter des conceptions aveuglées par la peur et l’orgueil, qui ont ont du mal à voir la beauté, l’intelligence et la sagesse du monde qui lui a donné la vie.

Faire paysage, pour nous autres, qui œuvrons dans la Matière Cosmique, cela veut dire : concevoir avec la terre, le ciel et l’eau, dessiner avec le cœur, construire des sentiments, coordonner l’opération d’un rêve pour et vulgariser cela en architecture.

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Le Club des Urbanistes déçu..es présente :
Ruralisme

 

L'urbanisme décoit, vraiment !

La ville se consume, elle s'use d'être devenue un produit de consommation, une marque, une trend ou quelqu’autre objet marketing au service d'un capitalisme glouton, impitoyable, dévorant sans retenue l'histoire collective de villes entières.

La littérature, en 50 nuances, s'accorde à la ville, parée de béton, de goudron, d'acier et de voitures dégueulantes d'un smog grisâtre. Jantes chromées, carrosserie anthracite, Iphone gris sidéral, outfit en camaïeux de jersey gris, façade extérieure grise, mur du salon gris souris…

L'urbanisme déçoit.
La ville déçoit.
Tout est gris.

Ça finit que c'est tout gris à l'intérieur aussi.

Une île, verte, que jadis l'on nommait : la terre.

Tout est gris mais quelque part se cache un île...

Il parait que là bas, tout regorge de couleurs merveilleuses, tout est couleur.
C'est là bas, sur cette île verte, que se sont réfugiés les urbanistes déçu..e.s que nous sommes.

Cette île verte nous à montré le chemin du "ruralisme", discipline oubliée de l'histoire des territoires, mutée en structures administratives déléguées aux différents aménagements du territoires. Comprendre, « on s'en fout du monde rural », ce qui intéresse c'est les gros sousous de l'industrie agroalimentaire.

Alors on a lancé un travail de recherche là dessus...

Parce qu’on trouve que ça a du sens après tout, quoi qu'en disent les uns et les autres, ruraux ou citadins, on ne cherche pas à remplacer un dogme par un autre, le ruralisme c'est plus un terme symbolique pour dire stop à tous ce chaos urbain.

Nous ça nous fait marrer, parfois pleurer parce que tout n'est pas rose et soyons honnête, l'espoir ne court pas les rues dans ce domaine.
Mais nous lutterons, pour cet île verte sur laquelle le gris ne se rencontre qu'en des lieux précis, quasiment exclusivement propriété du monde minéral inerte. La matière organique ayant pour elle une grande partie de l'usufruit de la couleur qu'elle partage tout de même, soyons honnêtes! En effet, la matière organique est à l'état sauvage d'une générosité sans faille!